Phallus
5 septembre 2025
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Racines profondes
Les tiges de maïs s’ouvraient devant moi comme un chœur de voyeuses. Hautes, fières, un peu rêches, elles bruissaient à mon passage. Je pénétrais leur royaume, la peau nue contre les feuilles tranchantes, offertes comme des griffures lentes. Et au centre de moi, droit, vibrant, mon sexe guidait le chemin — tige parmi les tiges, vivant, palpitant, assoiffé.
Chaque pas dansait avec la moiteur de l'air. Le soleil frappait, mais ce n’était pas la chaleur du ciel qui m’enflammait. C’était celle de l’attente. L’odeur verte et poussiéreuse des plantes, la sensation de solitude offerte, de regard caché dans les feuillages. Le monde entier devenait une bouche, une paume, un ventre accueillant.
Ma bite, dressée comme un totem, réclamait la terre, la peau, la pulpe d’un fruit à mordre. Je la tenais, ferme, non pour l'apaiser, mais pour mieux sentir le frisson qu’elle traçait du poignet à la nuque. Là, au milieu des épis, j’étais seul — mais habité. Chaque brindille était une langue. Chaque ombre, une courbe de hanche. Le vent, un soupir d’amante.
Alors j’ai fermé les yeux.
Et je l’ai laissée parler.
Langue d’avant les mots, instinct pur, offrande rude.
Je ne me suis pas caressé — je me suis cultivé.
Et dans ce champ, ce fut elle qui moissonna
Racines profondes
Les tiges de maïs s’ouvraient devant moi comme un chœur de voyeuses. Hautes, fières, un peu rêches, elles bruissaient à mon passage. Je pénétrais leur royaume, la peau nue contre les feuilles tranchantes, offertes comme des griffures lentes. Et au centre de moi, droit, vibrant, mon sexe guidait le chemin — tige parmi les tiges, vivant, palpitant, assoiffé.
Chaque pas dansait avec la moiteur de l'air. Le soleil frappait, mais ce n’était pas la chaleur du ciel qui m’enflammait. C’était celle de l’attente. L’odeur verte et poussiéreuse des plantes, la sensation de solitude offerte, de regard caché dans les feuillages. Le monde entier devenait une bouche, une paume, un ventre accueillant.
Ma bite, dressée comme un totem, réclamait la terre, la peau, la pulpe d’un fruit à mordre. Je la tenais, ferme, non pour l'apaiser, mais pour mieux sentir le frisson qu’elle traçait du poignet à la nuque. Là, au milieu des épis, j’étais seul — mais habité. Chaque brindille était une langue. Chaque ombre, une courbe de hanche. Le vent, un soupir d’amante.
Alors j’ai fermé les yeux.
Et je l’ai laissée parler.
Langue d’avant les mots, instinct pur, offrande rude.
Je ne me suis pas caressé — je me suis cultivé.
Et dans ce champ, ce fut elle qui moissonna
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Commenter cet album
Amédé
5 septembre - 22h08
Histoire de passer le temps, j'aime regarder des beaux mecs
star
Ce commentaire a été étoilé par La ravissante
doudoune33
5 septembre - 22h00
Très joli sexe, que du plaisir. On voit que vous êtes cultivé. Mais dans le sexe on parle peu, on agi. Bisous 😚 

star
Ce commentaire a été étoilé par La ravissante
Jean michel89
5 septembre - 13h33
Très envie de lécher, sucer, aspirer et boire
star
Ce commentaire a été étoilé par La ravissante
Aurelia77
Magnifique belle queue
star
Ce commentaire a été étoilé par La ravissante Ses autres albums :
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